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16 juillet 2009 4 16 /07 /juillet /2009 15:40

 

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          Replacé dans le contexte des années 70, ce Greatest Hits se révèle pour le moins astucieux et constitue une excellente piqûre de rappel : oui, le Alice Cooper Band fut bel et bien l'un des groupes les plus populaires du début de cette décennie. Rappelons qu'il s'agit d'un "greatest hits", pas d'un "best of", ce qui explique l'omission de certains morceaux-cultes n'ayant jamais connu de sortie en 45 tours (I Love The Dead, Ballad Of Dwight Fry...). Certes, tous les singles ne sont pas représentés, notamment Caught In A Dream/ Hallowed Be My Name. Certaines faces B mémorables manquent aussi à l'appel : You Drive Me Nervous, Looney Tune, Gutter Cat, Mary Ann...  Oublié aussi ce Slick Black Limousine, gracieusement offert aux lecteurs du New Musical Express en 1973...

De toute façon, il eût été impossible de caser tous les singles du groupe sur un album simple...

Précisons aussi que Bob Ezrin n'a pu s'empêcher de remixer certains titres, c'est évident à l'écoute des extraits de Killer, caractérisés ici par un son nettement plus policé que sur l'album original. Idem pour le principal extrait de Love It To Death, le mythique I'm Eighteen, l'un des plus importants singles de l'histoire du rock, le My Generation du Coop', plagié par Kiss en 1998 (Dreamin', sur l'album Psycho Circus).

Enfin, la pochette de Drew Strutzan est de toute beauté, avec son ambiance années 30. On y voit les membres du groupe côtoyer de vieilles gloires hollywoodiennes, entre autres Bogart, Gable, Jean Harlow, Peter Lorre et l'inénarrable Groucho Marx avec qui Alice développa une véritable amitié au milieu des années 70. On relèvera aussi les multiples références à l'univers discographique du Coop' : School's Out en "une" des journaux, les magazines qui reprennent la  pochette de Billion Dollar Babies ainsi que le nom du garage : Al's place... 

          Bien sûr, le principe même de ce Greatest Hits est discutable : Alice Cooper ayant essentiellement enregistré des albums conceptuels, il peut sembler critiquable, voire frustrant, de n'en écouter que quelques extraits de trois minutes. De plus, ce disque ne couvre que trois années de la carrière d'Alice (1971, 1972 et 1973) et ne permet pas de prendre la pleine mesure d'une activité qui s'étend maintenant sur cinq décennies. Et puis, il existe actuellement d'autres moyens que l'achat d'une compilation pour découvrir l’œuvre d'un artiste. Les collectionneurs se mettront cependant en quête du vinyle d'origine ou de la réédition CD de 2008...







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